Mercredi 10 août 2016

18:26
Quelle journée fatigante ! Sans doute le fait de ne pas dormir beaucoup n’a pas aidé. Se réveiller à 8h30 non plus, mais Cyrille était inflexible à ce niveau là : il faut que nous prenions l’horaire local !
Nous sommes sortis chercher un bout à manger au 7/11. Café froid et dorayaki (patisserie ronde fourrée d’une pate sucrée aux haricots rouges) pour moi, yaourt liquide et dorayaki pour Cyrille.
Avec tout ça nous sommes en route pour le Tokyo-Edo Museum, de l’autre côté de la Sumidagawa.Il fait très chaud. Mes chaussettes donnent une sensation désagréable dans les chaussures. J’ai dû m’arrêter en acheter d’autres. Ensuite ça allait bien mieux ! Le musée est énorme. Il raconte l’histoire de la ville à travers des maquettes, objets et reconstitutions de bâtiments à taille réelle. Par exemple, l’entrée est une partie du Nihonbashi (Pont du Japon) et un spectacle traditionnel de jonglerie se passe devant la façade d’un théâtre kabuki.
Les pieds en miettes, nous sommes montés au dernier étage et avons pris un petit lunch au restau du musée. Nous n’avons pas été assez rapides pour prendre une table côté fenêtre, et c’est dommage car la vue était très dégagée sur Tokyo.
La suite du planning passait par la Tokyo Skytree Tower, mais la brume due à la chaleur nous a refroidi. Nous ne verrons pas le mont Fuji par un temps pareil. Repensant aux options, Ginza nous est apparu comme un bon choix. le flagship store de Uniqlo, le showroom innovation de Sony et la papeterie sur 8 étages Ito-Ya ont été les haltes du parcours.
Nous sommes rentrés via la JR Line jusqu’à Ueno puis avons marché jusqu’à l’hôtel. Maintenant couchés sur le lit, nous faisons nos comptes et décidons d’où aller dîner sans trop dépenser.

13:58
Gare de Tokyo. Salle d’attente de la ligne Tokaido. C’est noir de monde. La semaine des vacances japonaises du mois d’Août commence. Nous sommes arrivés à la gare beaucoup trop tôt (comme nous avons l’habitude). Nous sommes dans cette salle depuis 30 minutes déjà, et nous avons mangé notre bento du jour. Cette fois avec plein de coquillages. Nous profitons de ce moment pour faire nos comptes. Nous essayons de nous en tenir à un budget de moins de 10000¥ par jour mais ce n’est pas évident. Hier soir, pour équilibrer, nous sommes allés manger chez Denny’s, le Diner’s japonais. Le hamburger sauce ail noir n’était pas trop mal. Ensuite, petites patisseries en route et un dernier tour au temple. Ne y serons passés chaque soir depuis notre arrivée.
Ce matin, nous avions la pêche. Pour la première fois nous avons bien dormi. Retour à notre 7/11 pour le café, yaourt et petit dorayaki de d’habitude (déjà). Nous avons ensuite marché jusqu’à la Tokyo Skytree Tower. 20 minutes de files à l’intérieur de ce complexe géant. Puis l’ascenseur « automne » (les trois autres étaient « hiver », « printemps » et « été ») qui grimpe à 600m/minute jusqu’au 345ème étage. Et WoW ! Tout Tokyo. Immense. Sans fin. Avec des contours flous dus à la brume. Là du coup nous avons pris le ticket pour monter à 450m. Nouvel ascenseur pour encore plus haut. L’avantage : moins de monde. L’architecture en ellipse était très agréable à parcourir. Cyrille était tout excité : il a un truc avec les hauteurs, je ne sais pas, il aime grimper. En redescendant, pas le courage de rentrer à l’hôtel à pied pour récupérer les valises. Il faisait bien trop chaud. Nous avons donc pris un train pour Asakusa. À l’auberge, on nous a écrit sur un post-it comment demander au taximan d’aller à la gare de Tokyo. Pour arrêter un taxi, rien de plus simple que de lever la main du trottoir (ou d’aller vers un taxi arrêté au bord de l’avenue comme nous l’avons fait). Nous avons eu de la chance, le chauffeur était très sympa. Il nous a parlé en japonais, tout enjoué, mais quand nous avons essayé de lui répondre en anglais, il s’est calmé de suite. Bien assis sur ses dentelles, au frais et finalement en silence, il nous a déposé à l’endroit parfait pour notre train JR.
Et nous voilà, encore une heure pour notre train. Les gens changent autour de nous : de jeunes couples avec enfants, des « aunties vamp », des mamies bien droites, des employés célibataires… et pas un seul étranger. Le baseball des JO passe à la TV. C’est l’équipe du Japon. Ça doit être un grand truc ici car au musée du washi ils nous l’ont aussi passé entre les deux vidéos. (Finalement ce devait être un match local, pas les JO, mais pas grave).

00:02
Nous voici dans la chambre de Mathieu et Jihane. Ils dorment dans le salon car lui doit se réveiller tôt demain. Nous avons passé une bonne soirée dans un drôle de restaurant de sushis. Mais commençons par le début.
Jihane nous attendait à la sortie du JR. Pas simple de la repérer dans la foule. La première chose a été de laisser les valises en consigne. Ensuite, nous avons pris le métro pour le temple de Osukannon. Nous avons continué la promenade sous les arcades et elle nous a fait découvrir un magasin à 100¥ (une autre chaîne que celle que nous connaissions déjà). Puis retour à la gare, nous avons retirés un bagage, train de banlieue et à la gare de Kozoji, Mathieu nous attendait en voiture. Une belle Toyota qui n’a rien à voir avec les voitures cubes qui semblent à la mode au Japon.
Nous sommes passés à la maison pour nous rafraîchir, et pour récupérer Elisa. Maxence, faute de place dans l’auto, a dû aller au restaurant en vélo, le pauvre.
Et là, quelle expérience ! D’abord, il faut prendre son ticket et attendre que l’on t’appelle. Ensuite, au bord de notre table, les sushis défilent sur un tapis (jusque là, on gère). Mais le plus fou, tu as une tablette tactile pour commander, et quelques minutes après, un Shinkansen miniature apparait à grande vitesse avec tes assiettes. Très drôle aussi l’addition quand la serveuse compte et recompte les assiettes à voix bien haute. Ensuite, retour à la maison pour un apéro tardif et les multiples discussions sur la vie ici et là.

Author: Rafael

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